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Nicolas de Staël, l’art à vif

« », affirmait Nicolas de Staël (1914-1955). Sans aucun doute la plus bouleversante de la rentrée parisienne,Il a mené une carrière fulgurante mais prolifique, motivé par la recherche et l’expérimentation. Malgré une trajectoire jalonnée de malheurs depuis sa naissance à Saint-Pétersbourg: exil de ses parents en Pologne, orphelin à 8 ans, disparition de Jeannine Guillou, sa première compagne. Enfin, il nourrit une passion destructrice pour une femme mariée, Jeanne Polge, qui le submerge et le mène au suicide. Dans une scénographie qui privilégie l’épure, le parcours dévoile 250 toiles, travaux graphiques, photographies et correspondances pour retracer une œuvre puissante, irradiée par la couleur, qui témoigne de son talent à éprouver les techniques et les formats. Remarquable.

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