Les Français sont ceux qui en boivent le plus et le connaissent le moins : le porto. Pas une armoire à alcools sans sa bouteille de tawny – ouverte depuis trop longtemps, son éclat terni et ses arômes… envolés. Si l’Hexagone représente le premier marché en volume (26,5 %, devant le Portugal lui-même), il est à la traîne en valeur : moins de 4 euros le litre en moyenne, contre une dizaine au Danemark, au Canada et aux Etats-Unis. Nos compatriotes ont pris de mauvaises habitudes en le rangeant avec les petites liqueurs d’apéro, négligeant les flacons qui font de ce nectar muté un grand vin, produit dans des conditions dantesques au fil de la vallée du Douro.
Ils ignorent le bonheur que procure un