Amnesty International, c’est un peu cette vieille dame qu’on écoute attentivement aux dîners de famille. Elle est sage, impartiale, les idéologies ne semblent pas avoir prise sur elle. Sauf que, dans la réalité, ces dîners de famille sont des crises internationales, et ceux qui écoutent sont des dirigeants, des journalistes et des civils en attente de réponses.
Depuis sa création, en 1961, l’organisation de défense des droits humains est devenue incontournable. Parmi ses contributions: l’abolition de la peine de mort au Burkina Faso et dans l’Etat de Washington, sans compter la libération de centaines de personnes injustement emprisonnées.
Solidarité, indépendance, impartialité. Ce triptyque de valeurs, couronné d’un prix Nobel de la paix en 1977, semble avoir pris du plomb dans l’aile. Les événements tragiques qui se déroulent au Proche-Orient faisant office de révélateur. Certes, l’ONG a dénoncé les crimes commis par le Hamas contre la population civile