Votre ouvrage s’intitule Oralité et didactique du français langue étrangère mais il est beaucoup question d’écrit… Vous pouvez nous éclairer sur ce paradoxe?
En réalité, ce paradoxe d’un titre sur l’oral, alors que je commence dans le livre à évoquer un travail sur l’écrit, n’en est pas tout à fait un! Pourquoi? Parce qu’écrit et oral forment une totalité signifiante, un continuum. Travailler sur l’écrit a révélé autant de problèmes avec la parole. Et dans les formations en FLE, les professeurs non francophones exprimaient leur désarroi face au manque d’outils et de formation face à l’enseignement/apprentissage de l’oral.
Pourquoi avoir fait de l’insécurité linguistique des apprenants de français le fil conducteur de votre livre?
De fait, le livre interroge la place qu’il faut accorder à cette parole instableleurs productions écrites et recueilli leur parole sur la langue. J’ai voulu accorder une place, voire une légitimité à cette parole non et à la représentation que l’on doit ou pas en fournir et ce que peut en extraire le didacticien concernant le trajet d’appropriation (ou non).