Bien sûr, il y a les étiquettes au dos. Ces listes d’ingrédients, dont la plupart n’évoquent rien. Et les tableaux nutritionnels, qui compilent les apports pour l’organisme. Mais rien, nulle part, sur le savoir-faire, les procédés, les recettes. S’il y a un secret que l’industrie de l’agroalimentaire garde jalousement, c’est bien ce qu’il se passe dans ses cuisines, ces salles opaques sans commis ni coup de feu, où des machines transforment les denrées alimentaires.
Pour produire par millions des denrées à bas coût, identiques, qui restent moelleuses, juteuses, fondantes malgré des semaines à dormir dans les rayons des supermarchés, les industriels ont leurs astuces, que peu