? C’est ce qui pourrait attendre les automobilistes français en 2024. Car dans son Projet de Loi de Finances, le gouvernement a la main lourde, très lourde, en matière de malus sur ce qu’il considère être les voitures . Calculé sur les émissions de CO2, le malus débutera désormais à 118 g/km, soit 5 grammes de moins que dans la grille actuelle. Résultat : la quasi-totalité des voitures essence n’y couperont plus. Un modèle ultra-populaire comme la Dacia Sandero verra son prix augmenter d’un malus compris entre 50 et 938 euros, selon ses versions. nous glisse en grinçant des dents un concessionnaire Dacia. Pourquoi une telle hausse du malus ? Parce qu’il faut bien, de l’autre côté, que le gouvernement trouve de quoi financer le bonus généreux versé, lui, sur les automobiles électriques vendues moins de 47 000 euros. Or ce bonus est de plus en plus élevé (5 000 euros, et même 7 000 euros pour les ménages les plus modestes) et il se vend de plus en plus de véhicules électriques : ces motorisations représentent désormais 16 % des immatriculations. En 2023, 180 000 acheteurs se seront ainsi partagé les 903 millions d’euros alloués au bonus. Et comme il veut maintenir les ventes de voitures électriques à un niveau élevé, le gouvernement ne veut pas réduire le montant du bonus à l’achat.
2024 L’année de l’hyper-taxe automobile
Oct 29, 2023
3 minutes
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