QUAND BIEN MÊME cela pourrait provoquer des sueurs froides à un Axl Rose où un Fleetwood Mac des temps anciens, enregistrer quatre albums en l’espace de sept ans n’a a priori rien d’exceptionnel. Sauf peutêtre quand vous entamez ce… septennat à 62 ans après avoir enchaîné tous les boulots du monde, d’électricien à charpentier, en passant par technicien d’entretien d’hélicoptères de l’US Army au moment d’effectuer votre service militaire en Allemagne, alors que vous n’aviez pas encore soufflé vos vingt bougies.
Bref, pas besoin d’en rajouter pour”, il le vit à plein, sur scène ainsi que sur disque donc, le petit dernier, étant le troisième consécutif sous la coupe de Dan Auerbach, la moitié des Black Keys et son label Easy Eye Sound – l’autre moitié, Patrick Carney, étant de la partie à la batterie sur plusieurs morceaux. Et que l’on ne compte pas sur notre bientôt septuagénaire (en février de l’année prochaine) pour venir se plaindre que le succès de cette nouvelle vie a été trop soudain, trop brutal. confie-t-il sans détour. [rires]