Une mesure « inédite » selon les dires du président. Le 2 octobre dernier, Emmanuel Macron annonçait la création de « 238 nouvelles brigades de gendarmerie » et l’ouverture de « 2 100 postes de gendarmes », une annonce qui cache une situation pourtant inquiétante. Saignée dans les effectifs, explosion des burn-out et recrutement par le bas, la plus vieille institution militaire du pays accuse le coup.
Deux cent trente-huit nouvelles brigades réparties sur l’entièreté du territoire français, un, le chef de l’État, qui permettrait à la gendarmerie de revenir en force dans des zones rurales bien souvent délaissées., glisse un officier, Sur ces 238 nouvelles brigades, près de 150 seront mobiles ; des fourgonnettes siglées « gendarmerie » qui vadrouilleront de commune en commune.s’amuse Virginie Rodriguez, responsable régionale de l’Association d’aide aux membres et familles de la gendarmerie (AAMFG).