Avoir un chien, c’est comme avoir un enfant, en mieux. C’est en tous cas la thèse d’Hélène Gateau, vétérinaire médiatique, chroniqueuse à la télévision et à la radio, dans, essai paru mi-septembre aux éditions Albin Michel. La Parisienne quadragénaire assume son statut de célibataire absolument épanouie, confessant une relation fusionnelle et parentale avec son border terrier, Colonel. Brossant un tableau peu amène de la maternité, elle égrène les motifs de son refus d’enfanter : Au fil d’une comparaison sans nuance, Hélène Gateau pèse les avantages et les inconvénients entre un enfant et un chien. La balance penche, sans surprise, pour ce dernier. Il y a tout d’abord le motif esthétique. Être enceinte,, autrement dit : Hélène Gateau, qui se caractérise elle-même comme une influenceuse dont le, aime montrer sa frimousse blonde et ses jambes longilignes sur les réseaux sociaux. Un enfant ou desil faut choisir. Apparaît ensuite l’argument financier. Réduisant l’enfant a un coût, elle estime que, tandis que le budget annuel alloué à son chien ne dépasse pas 1 500 euros. Et de conclure :. Sur un ton teinté d’eugénisme, elle s’extasie d’avoir pu sélectionner le sexe et la race de son chien, mais aussi un élevage travaillant par sélection morphologique.
