Ces jeunes femmes qui ne veulent pas d’enfant
LONGTEMPS, DOLORÈS A HÉSITÉ ENTRE S’ENGAGER avec les Femen ou au sein d’un mouvement écologiste, puis elle a découvert l’écoféminisme : «Cela a été une révélation. Je me reconnais dans ce schéma qui relie déconstruction du mythe de la maternité et salut de la planète. » Pour cette Parisienne de 28 ans, commissaire d’exposition, membre d’Extinction Rébellion, mettre un enfant au monde relève de l’égoïsme et représente un « coût monstrueux » en CO2 : 58 tonnes par an et par bébé(1) . « Même si on devient vegan, qu’on vend sa voiture et qu’on ne prend plus l’avion, ça ne suffit pas. Avoir envie d’un petit être pour soi, ce n’est ni unCombien sont-elles, en France, ces Childfree, SEnVol (Sans enfants volontaires) ou Ginks (Green Inclination, No Kids) qui renoncent à la maternité pour alléger notre planète? Planète qui, selon la projection des Nations Unies, comptera 9,7 milliards d’humains en 2050.
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