Selon WWF, il faudrait 2,9 planètes Terre pour subvenir aux besoins de l’humanité si nous vivions tous comme des Français. Et pas moins de 5 si la population mondiale vivait comme des Américains. Terre surpeuplée, ressources insuffisantes, dérèglement climatique… Face à l’urgence écologique, certains font le choix, engagé, de ne pas donner la vie. Ils peuvent s’appuyer sur une étude menée par des chercheurs de l’université de Lund (Suède) et publiée dans la revue scientifique qui tire cette conclusion : faire un enfant de moins permettrait à une personne d’éviter d’émettre 58,6 tonnes de CO par an. À titre de comparaison, se passer d’une voiture revient à éviter d’émettre « seulement » 2,4 tonnes de CO par an. Dès lors, le projet de non-enfant apparaît, pour certains, comme une réponse. Ou plutôt comme une nécessité, celle de lutter contre la surpopulation. Aux États-Unis, ils se regroupent sous l’acronyme Ginks : Green Inclination No Kids, littéralement « Engagement vert… pas d’enfants ». Mais alors, faire un enfant serait-il devenu un acte égoïste ? Faut-il renoncer (Marabout), cela relève avant tout de l’intime, d’un choix personnel : « » Jérémie Pichon, auteur du blog famillezerodechet. com et de trois ouvrages sur le sujet, évoque quant à lui un « » et dénonce le phénomène d’écoanxiété qui pousse certaines personnes à se sanctionner : « »
Devenir parent, le déclic écolo
Feb 24, 2022
6 minutes
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits