La fanfare entonne le couplet « toreador » de l’opéra Carmen de Georges Bizet. Avant que la Marseillaise ne résonne dans l’amphithéâtre romain, vieux de vingt siècles. Puis, soudain, l’arène se fait silencieuse à l’apparition du taureau qui s’élance au combat.
Ce 17 septembre, près de 13 000 personnes sont réunies dans les arènes de Nîmes pour assister à la dernière corrida du célèbre matador Julián López Escobar, El Juli. Accompagné du jeune Nîmois Solalito, venu prouver sa maîtrise, et de Tomas Rufo, qui complète le trio, El Juli exécute la liturgie de la corrida devant un public recueilli et attentif. Sa révérence