Dans son dernier film, « Un métier sérieux », le réalisateur aborde les difficultés qu’affrontent les enseignants. L’occasion d’échanger avec le ministre de l’Éducation
« La France, c’est 60 millions de ministres de l’Éducation nationale »
Gabriel Attal
Interview Laurence Ferrari
Plus habitué à décrire le monde des soignants comme dans « Hippocrate, » « Médecin de campagne » ou « Première année », le réalisateur, qui est aussi médecin et fils de profs, a écrit une remarquable fiction qui nous plonge au cœur de la salle des profs d’un collège français « ordinaire », c’est-à-dire sans problématiques particulières de violence ou de laïcité. Le talent de ses acteurs fétiches, Vincent Lacoste, Louise Bourgoin, François Cluzet ou encore la dernière venue dans la bande, Adèle Exarchopoulos, donne tout son sel à une œuvre qui raconte pour une fois la vie d’un établissement scolaire vue du côté des enseignants.
Trente degrés à l’ombre. Ce samedi après-midi de septembre a des airs de Sahara lorsque Thomas Lilti franchit les portes du ministère de