Au , on apprécie beaucoup le cinéma belge, qu’il soit flamand ou wallon, en particulier celui des frères Dardenne et de Felix Van Groeningen. Ce dernier, dont nous chroniquons régulièrement les films puissants et, qui nous laisse un peu perplexe, il faut bien l’avouer, mais dont le côté hypnotique a de quoi séduire. Adaptée du roman de l’Italien Paolo Cognetti, joué dans la langue de Dante et avec des acteurs du cru, l’histoire narre l’amitié entre deux garçons, Pietro et Bruno, le premier qui vient de la ville, le second d’un village oublié du Val d’Aoste, et qui vont se retrouver à l’âge adulte. Le temps les a éloignés, mais pas la vie. Ici, rien à voir avec les soubresauts d’ (2012) ou l’amour désespéré de (2018). Tout n’est que pureté, lenteur, poésie, ode à la nature et à la fragilité.
