n septembre 2015, le monde de l’automobile était touché par une secousse d’une rare violence : le dieselgate. Alors que plus des deux tiers des voitures neuves immatriculées en France au début des années 2010 roulaient au gazole, les ventes entament une chute inexorable. Sur les sept premiers mois de 2023, sa part de marché est tombée à 10,4 %. Mais ce qui concerne le marché du neuf n’est pas forcément vrai pour celui de l’occasion. Certes, entre 2016 et 2020, les cotes des diesels ont fortement chuté. Au point que ceux-ci, pourtant plus coûteux en neuf, se revendaient presque toujours moins cher que leurs équivalents essence. Néanmoins, ils n’ont cessé de représenter la plus grosse partie des transactions : plus de la moitié des autos ayant changé de main au premier semestre de cette année roulaient toujours au gazole. Cette tendance, à contre-courant des discours actuels, trouve sa source dans plusieurs phénomènes. Tout d’abord, il y a le chamboulement
