amais les Britanniques n’ont l’avantage du nombre : au plus fort de la guerre, ils n’ont que 20 000 hommes en Inde, dont un gros tiers (7 000) de Royal Marines et un quart de réguliers métropolitains. Le reste est issu de l’armée des). Si plus de 100 000 Chinois sont mobilisés dans le conflit, les quatre cinquièmes sont issus de « l’armée du Pavillon vert » – en pratique une gendarmerie vouée à mater des révoltes locales. Ses unités, contrôlées par les gouverneurs provinciaux, sont généralement de piètre qualité : mal payées, ce qui pousse nombre de soldats vers d’autres métiers plus rémunérateurs, mal commandées – et donc indisciplinées – en raison d’un népotisme généralisé dans le recrutement et la promotion des officiers, rarement (et le plus souvent mal) entraînées, leurs rangs sont de surcroît minés par… la consommation d’opium !
