ur le papier, l’avenir de la voiture électrique est tout tracé : celle-ci régnera en seule maîtresse sur le marché du neuf à partir de 2035, poussée par les aides publiques, des coûts de fabrication en baisse et la fin de la commercialisation des modèles thermiques. Mais cet avenir radieux tarde à se dessiner. Pour l’instant, les voitures électriques ne représentent que 15,5 % des ventes dans l’Hexagone, malgré une forte hausse. Plus inquiétant : selon une récente étude de l’Union européenne, seulement 30 % des Français envisagent d’acheter une électrique d’ici à cinq ans, alors que 60% ne l’envisagent… pas du tout ! N’y voyez pas une hostilité de principe : 39 % des sondés affichent une “attitude positive” à l’égard des voitures électriques, en citant comme avantages principaux leur coût d’usage inférieur, ainsi que leurs bénéfices pour le climat. Mais le frein numéro un reste leur prix élevé (suivi du manque d’infrastructures publiques de recharge). Il est vrai que, si l’on excepte une poignée de modèles souvent assemblés en Chine, le (sur-)coût des voitures électriques se chiffre en milliers d’euros, même après déduction du
5 MATCHS POUR TRANCHER Electrique ou essence ?
Jul 28, 2023
6 minutes
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