a fin du confinement en France a entraîné une augmentation des phénomènes anxieux, dont l’hypocondrie, la mysophobie et la nosophobie, des peurs maladives et irrationnelles d’être contaminé par des microbes ou de contracter une maladie. Point commun entre toutes ces phobies : une grande angoisse qui conduit la personne à éviter certaines situations pour ne pas être confrontée à son anxiété. Peur des araignées (arachnophobie), de l’obscurité (achluophobie), des chiens (cynophobie), des orages et tempêtes (cheimophobie)… La phobie est une peur excessive et permanente. souligne le Dr David Gourion, psychiatre. Les exemples sont nombreux : tout ou presque peut susciter une peur irraisonnée source d’angoisses, voire de crises de panique, avec des conséquences variables au quotidien. L’éreutophobie (peur de rougir), par exemple, entraîne une gêne sociale, qui peut inciter à se renfermer sur soi-même, à ne pas se rendre à un examen, une réunion professionnelle… L’hématophobie (peur du sang) conduit certains à éviter prise de sang et autres soins, jusqu’à parfois mettre leur santé en jeu. Bien sûr, conseille le Dr Gourion.
