LE PRIMO-ROMANCIER PLEIN D’ESPOIR
Il rêve de publier depuis qu’il a participé à l’atelier poésie de la MJC de son quartier. Il a pris un job à mi-temps dans la communication, enchaîné les nuits blanches, dépensé un demi-SMIC en timbres-poste pour envoyer son manuscrit au Tout-Paris. Maintenant, il peut se dire écrivain – pratique pour draguer. Il a déjà fêté la publication en famille. Il ne s’en doute pas, mais elle constituera 15 % de ses lecteurs. Il