Alpine s’arrête, mais le Spider est lancé. Le roadster aurait pu prolonger la magie Alpine. Mais Louis Schweitzer, alors P.-D.G. de la marque au losange, préfère promouvoir Renault Sport, filiale créée en 1976 consacrée jusqu’alors à la F1. Le premier modèle siglé R.S. à en bénéficier en grande série sera la Clio de deuxième génération, avec son gros 2.0 16 S atmosphérique de 172 ch. Un modèle bien né, performant et agile, qui va éclipser la mythique Williams. Mieux, cette Clio survitaminée va avoir des grandes sœurs plus prestigieuses, dont la fameuse Mégane R.S. Dès lors, l’entité Renault Sport va devenir une référence en matière de petites sportives très efficaces. La Clio R.S. va à chaque génération monter un peu plus le curseur question puissance, au point d’atteindre les 200 ch. Sage décision, car entre-temps, la concurrence s’est réveillée. Au printemps 2013, Renault dévoile la nouvelle Clio R.S. qui nous intéresse. Cette quatrième génération de Clio se caractérise par un design plus élégant que sur la précédente mouture. Une gageure dans la mesure où cette Clio IV n’est alors plus disponible qu’en carrosserie 5 portes, cela afin de réduire les coûts de production. Mais avec ses poignées de porte dissimulées dans le montant arrière, notre Clio fait illusion. L’autre déception vient surtout de sa mécanique, son petit 1,6 litre gavé par un turbo se cantonnant toujours à 200 ch. Pire, seule une
