’auditoire est attentif dans la salle de briefing, au troisième étage de la piste F1 de Magny-Cours. Julie, de l’organisation, souhaite la bienvenue aux près de 160 participants. , interroge la maîtresse de cérémonie. Une bonne trentaine de bras se lèvent. Christophe, c’est Tinseau, et il prend son rôle de responsable de la sécurité très au sérieux. Après le sempiternel laïus sur les drapeaux et l’attitude à avoir pour (se faire) dépasser, quelques conseils de bon aloi : Et notre ami de rappeler, juste avant que le tour de reconnaissance ne s’effectue à faible allure, que ses instructeurs et lui-même sont disponibles toute la journée pour du coaching personnalisé. , explique un habitué des track Experience se rendra sur notre piste de Supertest, au Vigeant (18 mai), avant d’affronter le Bugatti, au Mans (4 septembre). Lundi 18 mars : il est 9 h 10 et les premiers téméraires s’élancent. Il flotte, bruine, et le joli tracé réclame un brin d’humilité ou de circonspection. Quelques minutes plus tard, tout le monde rentre au bercail : une 964 s’est abîmé l’arrière-train et il faut l’aider à retrouver le plateau sur lequel elle a voyagé. Voilà quelques années, ces journées piste étaient envahies de Nissan GT-R, Mégane R.S., BMW M3/M4 et Porsche. La donne a un peu changé, sauf en ce qui concerne les Porsche, toujours très représentées. Nous n’y sommes probablement pas pour grand-chose, mais visiblement l’amateur de voitures de sport a pigé que l’Alpine A110 était une légende en devenir. Tous les modèles sont là, jusqu’à une version S au kit carrosserie généreux et préparée par MP-Rezeau, expert de l’usinage, entre autres spécialités. explique Franck devant sa normande posée au ras des pâquerettes. Janis, sa dulcinée, confirme que l’Alpine est la voiture parfaite. , avoue-t-elle. Le track day , c’est un open bar (sans alcool évidemment) qui permet de faire une razzia sur des pains au chocolat, du café ou des sucettes, mais c’est aussi l’occasion de rencontrer des partenaires professionnels, parmi lesquels Damien Alfano, le patron de Quarkus. Le souriant garçon n’est pas venu avec son prototype destiné à Pikes Peak mais dégourdit les roues de son Alpine. Encore un… , se marre-t-il. Le manomètre affiche en effet un gros 3 bar. Ce pourfendeur du avoue qu’il aimerait bien un jour avoir dans son garage une GT3 RS. , sourit-il.
