LES BRUITS DE ROULEMENT SONT LÉGION, LA CAISSE VIBRE ET LES REINS RESSENTENT LE MOINDRE GRAVILLON QUI NE SERAIT PAS SERTI DANS LE BITUME.
À MI-RÉGIME, LE CONDUCTEUR A DÉJÀ SON SHOOT D’ADRÉNALINE, MAIS OSONS ALLER AU-DELÀ. LES DERNIERS 1 000 TR/MN SONT JUBILATOIRES ET EFFRAYANTS.
J’ai beaucoup de chance. Peut-être encore plus que mes confrères de la rédaction. Début 2022, au Portugal, découverte du GT4 RS. J’en reviens estomaqué. Comment Porsche a-t-il réussi à homologuer un engin aussi bruyant et radical ? Quelques mois après, circuit du Val de Vienne. De nouveau le GT4 RS qui, cette fois, éblouit notre pilote Christophe Tinseau. « C’est juste une caisse de course avec une plaque d’immatriculation ! », conclut-il. A l’automne dernier, de nouveau le gros lot : la GT3 RS tolère que je la déplace sur le somptueux tracé de Silverstone. La reine des pistardes toise son petit frère dans quasi tous les secteurs sauf un : celui de l’hystérie sonore. Jamais deux sans trois. De retour aujourd’hui dans le profond baquet carbone du GT4 RS. Il se règle électriquement en hauteur mais pour trouver la bonne distance au niveau des guiboles, c’est à la tirette que ça se joue.
Comme toujours chez Porsche, il y a une place folle à bord et c’est l’une des rares autos dans lesquelles je ne peux pas reculer le siège à fond, sous peine de ne