l y a trois types de voitures de sport. Celles qui font le job mais n’émeuvent pas. Celles dont on se dit qu’il nous les faut dans le garage. Celles enfin où, à l’issue de l’essai, on peine à contenir le déferlement d’émotions et à trouver les mots pour décrire tout le bien que l’on pense d’elles. Vous avez compris à quelle catégorie appartient le GT4 RS. J’avais eu le privilège de découvrir cette Porsche frénétique il y a quelques mois, au Portugal. Comme d’éminents confrères, subjugué par la rage mécanique du 4 l de la 911 GT3 dans le petit Cayman, estomaqué par la partition métallique, bluffé par le toucher de route, j’en avais dit beaucoup de bonnes choses. Mais le second examen de passage est rarement aussi euphorisant. Le coup de foudre est derrière nous, les défauts font surface. Dans le cas du GT4 RS, le principal grief concerne l’amortissement. Sur le billard autoroutier, passe encore, mais dès que le bitume est plissé ou constellé d’irrégularités, les vertèbres prennent cher. Il y a bien un bouton
Le kif
Jul 29, 2022
6 minutes
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