Un investisseur du secteur de la technologie a un jour cloué le père Eric Salobir avec cette boutade: « Je n’investis que dans les sept péchés capitaux parce que c’est ça qui rapporte. » Comme s’il s’agissait du secret de la confession, le dominicain refuse évidemment de donner le nom de cet honnête financier qui a synthétisé la mécanique de la plus grande création de richesse de l’Histoire. Car l’objet des géants de la tech coïncide étrangement avec les septem peccata capitalia, que sont (fautil le rappeler?) la gourmandise, la luxure, l’orgueil, l’avarice, l’envie, la colère et la paresse: d’Instagram à Netflix en passant par LinkedIn ou Uber Eats, le spectre est bien couvert. Et comme le clamait une publicité d’Apple, « There is an app for that » (« Il y a une appli pour ça »).
« Les investisseurs sont