Emprunter le bel escalier Murat dans le vestibule d’honneur de l’Elysée, dîner sous les lustres en cristal de Baccarat de la salle des fêtes de l’hôtel de ville de Paris, rire et pleurer sous le portrait de Napoléon en costume de sacre dans un salon du Sénat… Puis, la lumière artificielle crue des bureaux modernes et froids de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales. Hétéroclisme étourdissant. Sept jours de la drôle de vie de Nicolas Sarkozy. « La semaine caméléon », sourient ses proches. Politiques, people et flics, devenus, par la grâce de l’ex-président, les personnages d’une commedia dell’arte réinventée.
Scène 1. Bruits lointains de