NICOLAS SARKOZY « SANS AMBIGUÏT NI R SERVE, JE CHOISIS EMMANUEL MACRON »
« Je souhaite tendre la main à tous ceux qui veulent travailler pour la France », a annoncé Emmanuel Macron au soir du premier tour, évoquant d’emblée « un grand mouvement politique d’unité et d’action ». Pour ceux qui les observent depuis leur premier dîner, à l’Élysée, l’allusion est limpide. Le candidat-président est en train de faire appel à Nicolas Sarkozy. L’ancien chef de l’État, qui, selon notre baromètre, s’inscrit dans le quatuor de tête des personnalités politiques préférées des Français, est le premier à lui déclarer son soutien. Au contraire du « ni-ni » prôné par nombre de ses amis, cette « alliance » est, selon lui, le seul moyen d’empêcher la disparition de la droite de gouvernement.
Entre eux, ils se donnent du « président » et misent sur une stratégie gagnant-gagnant
L’omelette au jambon que lui a servie son cuisinier attendra. Sur l’écran du téléphone de Nicolas Sarkozy* s’affiche un nom : Emmanuel Macron. « Bonjour président», lance-t-il à celui qui vient de passer le premier tour en tête. Nous sommes dans ses bureaux de la rue de Miromesnil, à quelques encablures de l’Élysée. Le début de l’échange nous arrive. «Comment voyez-vous la situation ? » interroge le candidat Macron du haut de son avance de 4 points sur Marine Le Pen… La conversation téléphonique qui se poursuit dans une pièce voisine va durer une vingtaine de minutes. À son retour, Nicolas Sarkozy fait un sort à son assiette
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