Que l’on soit ou non un fanatique du ballon rond, la proposition sonne comme une aberration. Mais voilà, d’année en année, les études s’accumulent et leurs conclusions se rejoignent. Selon la dernière en date, publiée en mars par une équipe suédoise ayant suivi 6 000 footballeurs de première division entre 1924 et 2019, 9 % d’entre eux ont reçu un diagnostic de démence – terme regroupant différentes maladies neurodégénératives –, contre 6 % pour le reste de la population. En 2019, des chercheurs écossais de l’université de Glasgow avaient, eux, calculé que ce risque était 3,5 fois plus important chez les professionnels retraités, voire multiplié par cinq pour le cas de la maladie d’Alzheimer. L’an dernier, la direction médicale de la Fédération française de football (FFF) avançait des chiffres similaires.
PRATIQUE À RISQUES
Alors, dangereux pour la santé mentale, le foot ? Cela