eu médiatisée, excepté lors des – heureusement – rares fois où de jeunes footballeurs s’effondrent en plein match télévisé, terrassés par cet accident, la mort subite d’origine cardiaque de l’adulte est un véritable fléau. Pouvant toucher n’importe qui, à n’importe quel âge et n’importe quand, elle survient chez des personnes apparemment en bonne santé, qui décèdent brutalement, moins d’une heure après l’apparition des symptômes, voire seulement quelques minutes après…, comme foudroyées. Souvent, cet accident est précédé par un emballement extrême des battements du cœur, appelé fibrillation ventriculaire : l’activité électrique des compartiments inférieurs du cœur, les ventricules, devient asynchrone. Résultat, ces structures n’arrivent plus à se contracter efficacement, le flux sanguin s’interrompt totalement et le patient perd soudainement connaissance et fait un arrêt cardiaque. Souvent, ce type de disparition est qualifié de « mort naturelle »… comme si c’était une fatalité. Or voilà, souligne le
