Vanity Fair France

BARBIE BOY

Sourire malicieux et mèches blondes en bataille, Ryan Gosling s’amuse comme un enfant. Il aligne les punchlines, roule des mécaniques dans une Porsche rutilante, et adresse quelques regards de connivence à la caméra. Non, il ne s’agit pas de la suite dele film violent et ultra-stylisé qui l’a révélé au public cannois en 2011. L’acteur canadien se prête à un véritable numéro d’autodérision dans un court-métrage publicitaire pour la maison Tag Heuer, à l’occasion du 60e anniversaire du modèle de montre Carrera. « Ils ont complètement adhéré à l’idée d’une comédie d’action », se réjouit-il aujourd’hui, lors d’une rencontre à Londres. Ceux qui déplorent l’ego surdimensionné des stars hollywoodiennes gagneraient à passer un moment, même furtif, avec Ryan Gosling. Il n’est jamais à court de boutades ni de bons mots face aux journalistes. « Si vous pouviez voyager dans le temps, qui aimeriez-vous rencontrer ? – Moi, dans le futur, qui a une réponse à cette question. » Quand un parterre de photographes l’intime de sourire, il réplique : « Je croirais entendre ma mère ! » Est-ce vraiment surprenant de la part de cet ancien de l’écurie Disney ? Ryan Gosling a cultivé une certaine noirceur à l’écran – un skinhead dans un professeur cocaïnomane dansun astronaute déprimé dans –, mais ses rôles comiques sont parmi les plus mémorables. Comment oublier cette parodie dedans ? Ou le duo hilarant qu’il forme avec Russell Crowe dans ?

Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.

Plus de Vanity Fair France

Vanity Fair France1 min de lecture
Mon atelier par KHALIF TAHIR THOMPSON
Mon atelier est divisé entre un espace dans le Connecticut à la Yale School of art, dont je suis tout juste diplômé, et un autre dans le Queens, chez moi. Je le considère comme une carte de mon espace mental. Je peins beaucoup dans le calme de la nui
Vanity Fair France2 min de lecture
Hollywood, La Nouvelle Aristocratie
Du château de Versailles aux terres de Graceland, Sofia Coppola a exploré dans ses films le passage à l’âge adulte, inspirant une génération de femmes cinéastes tout en ouvrant un chapitre inattendu dans une entreprise familiale légendaire. Son trio
Vanity Fair France10 min de lecture
Liberté Chérie
Les contes persans ne commencent pas comme en Occident par « Il était une fois » mais par la formule infiniment plus magique : « Il était il n’était pas », sans virgule, histoire de bien faire trembler la frontière entre réalité et fiction, jusqu’à n

Associés