Accepter ses zones d’ombre
Être bien dans son corps ne veut pas dire qu’on l’est 24h/24, 365 jours par an. Tout le monde a des hauts et des bas. « Ce qui fait la différence, c’est la stratégie que l’on met en place face à cela », souligne Isabelle Sansonetti, créatrice du podcast Injonctions & bistouri. Dans l’épisode 21, la présentatrice télé Marine Vignes raconte que certains jours, elle n’aime pas son image à l’écran. Lors des premières émissions, elle le vivait mal mais, aujourd’hui, elle se dit que ça n’est pas si grave car le lendemain, tout le monde aura oublié. Si un matin, on ne se supporte pas dans le miroir, on arrête de se regarder, au lieu de s’entêter au fil des heures à chercher dans chaque vitre ou miroir que l’on croise la confirmation que, oui, vraiment, on ne ressemble à rien. Être en paix avec soi, c’est aller encore plus loin, c’est accepter ses zones d’ombre – pas seulement physiques – parce qu’on en a tous·tes. « On grandit avec l’idée qu’une ombre, c’est un défaut et que les défauts, c’est mal. Ce qui nous conduit à renier des parties de nous-même. Or, dans la nature, qui rassure Marielle Alix, coach et hypnothérapeute*.