– rue Rincheval –, à Vaudignies, un hameau de la commune de Chièvres. Le marchand de glaces a sans doute signalé son arrivée avec une musique très mécanique… La Lettre à Élise, Et on ne le voit à l’intérieur. Et alors, les vacances, pour nous, jusqu’aux alentours du 15 juillet, c’était les “ducasses”, ces fêtes de village avec de grands chapiteaux, des forains, des jeunes qui dansent comme des fous – sur des tubes de Technotronic – et des adultes qui, pour certains, se bagarrent, ça boit beaucoup! Il y avait aussi nos stages avec jeux de pistes sur le magnifique domaine de Cambron-Casteau. Abandonné, il deviendra le parc Pairi Daiza, l’un des plus grands zoos d’Europe. Enfin, quasiment toute ma famille habitait cette même rue Rincheval, dans laquelle se trouve notre entreprise de menuiserie. Donc, on traînait avec les cousins-cousines, escaladant l’énorme tas de déchets de bois rangé pour l’hiver (on s’enfonçait des échardes…) ou allant nous perdre – on adorait ça – dans les champs de maïs et de noyers, derrière chez mamie Ghislaine. Puis, un coup de klaxon pour saluer notre maison; l’autoroute du côté de Hensies-Valenciennes et hop! Nous partions avec mes parents et ma soeur, généralement pour trois semaines, en camping. Mon père, à la carte, gérant les itinéraires et curiosités à visiter; ma mère, pilote, au volant de la caravane remplie des fraises, salades savoureuses et patates du jardin de mon grand-père. Et Bretagne… Alsace… Annecy… Anduze… à nous les beautés de la France! »
