SPÉCIAL MÉDITERRANÉE SAINT-JEAN-CAP-FERRAT
Lorsqu’on arrive de Nice, la route serpente le long de la mer qui s’offre chichement au départ, à travers quelques trouées puis, juste avant d’arriver à Ville-franche-sur-Mer, la rade se dévoile, majestueuse. Aux beaux jours, petits et grands yachts, voiliers, cherchent le meilleur endroit pour descendre leur ancre et y passer la journée. Plus loin, la pointe de terre se détache, enchâssée entre Villefranche-sur-Mer et Beaulieu-sur-Mer : le cap Ferrat est devant nous.
La naissance d’un succès
La presqu’île qu’on surnomme souvent celle des milliardaires s’étend sur un peu moins de 2,5 km2. À la fin du XIXe siècle, elle n’est pourtant qu’un caillou aride sur lequel vivent pêcheurs et agriculteurs. La Compagnie des eaux y crée un lac artificiel alimenté par la Vésubie et la fonte des neiges. La végétation se fait plus dense et les Niçois viennent
