Diapason

LES 120 CRITIQUES DU MOIS

en studio

• Avec Jennifer Holloway dans le rôle-titre, la Hulda de Franck donnée par le Philharmonique de Liège et dirigée par Gergely Madaras va paraître sous la bannière du Palazzetto Bru Zane.

• Le Requiem de Campra complété par des motets de Rameau et Mondonville par Emmanuelle Haïm et son Concert d’Astrée, c’est pour bientôt chez Erato.

• CVS, de son côté, va publier le David et Jonathas de Charpentier de l’ensemble Marguerite Louise mené par Gaétan Jarry, avec Reinoud Van Mechelen et Caroline Arnaud.

• Chez Alpha, Juliette Hurel, Emmanuelle Bertrand et Hélène Couvert célèbrent la « Nature romantique », en trio (Weber) et en duos (Schubert et Reinecke).

• Hélène Grimaud mettait sur son piano des partitions de Brahms et Schumann, quand Hilary Hahn enregistrait les Six sonates pour violon seul op. 27 d’Ysaÿe Deux albums annoncés chez DG.

• Tchaïkovski pour l’Orchestre philharmonique de Strasbourg et son nouveau chef, Aziz Shokhakimov : la Symphonie no 5 et Roméo et Juliette (Warner).

• « Bach minimaliste » pour La Tempête, Simon-Pierre et Louis-Noël Bestion (Alpha) qui assoscient à un concerto pour clavecin de Bach (BWV 1052), celui de Gorecki. Et « Galantery » pour le gambiste André Lislevand, le luthiste Jadran Duncumb et le pianofortiste Emil Duncumb (Arcana), dont le programme mêle Bach père et fils, Abel et Telemann.

• Paavo Järvi et la Tonhalle de Zurich poursuivent leur cycle Bruckner avec la 8e, Giovanni Antonini et le Kammerorchester Basel ajoutent un quatorzième volume à leur projet Haydn avec pour noyau la Symphonie « L’Impériale ». Deux albums à venir chez Alpha.

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TEDDY ABRAMS

NÉ EN 1987

Concerto pour piano. TILSON THOMAS : You Come Here Often ?

Yuja Wang (piano), Louisville Orchestra, Teddy Abrams.

DG. Ø 2022. TT : 41’.

TECHNIQUE : 3/5

Camarade de Yuja Wang au Curtis Institute de Philadelphie au milieu des années 2000, Teddy Abrams lui dédie, quinze ans plus tard, un concerto imaginé pour être couplé, dans les programmes, à la Rhapsody in Blue de Gershwin – absente ici, et c’est dommage. Il en a résulté une partition deux fois plus longue que son modèle. Le large éventail d’influences (musiques noires et latino-américaines) dont elle est nourrie se déploie dans un orchestre symphonique ressemblant à un gros big band de jazz avec trois saxophones, guitares électrique et basse, clavier Rhodes et orgue électronique. Le compositeur y dirige son Orchestre de Louisville avec un sens du swing appréciable, mais la rencontre « concertante », hélas, n’a pas vraiment lieu. Abrams a taillé pour sa soliste pas moins de quatre cadences qui flattent ses moyens considérables tout en lui faisant courir le risque d’un trop-plein narcissique. Ailleurs, le piano étouffe quelque peu sous les lignes chargées de l’orchestre, à l’esthétique parfois complaisante.

L’album s’ouvre sur You Come Here Often ?, miniature tenant plutôt du bis de concert. Lui aussi chef-compositeur, Michael Tilson Thomas offre à Yuja Wang un solo allusif, espiègle et vitaminé, aéré de pauses à l’atmosphère de « piano-bar ». L’ensemble est trop court, dans tous les sens du terme, pour dessiner le « projet américain » d’une artiste aussi acclamée : personne, chez Deutsche Grammophon, pour avoir pensé à le lui dire ?

Benoît Fauchet

CLAUDIO AMBROSINI

NÉ EN 1948

« Secret Pages for theorbo and Sound of Venice ».

Et œuvres de Kapsberger.

Stefano Maiorana (théorbe).

Arcana. Ø 2021. TT : 59’.

TECHNIQUE : 4,5/5

Discret, trop discret peut-être, le théorbiste et guitariste italien Stefano Maiorana est pourtant l’un des plus fameux interprètes de la musique déroutante et exigeante de Kapsberger (« Intavolatura », Fra Bernardo, 2016). Son nouvel album tisse un dialogue entre deux compositeurs vénitiens et deux époques. Des pièces inédites de Kapsberger (provenant de deux sources manuscrites méconnues), dont certaines sont des ébauches voire des esquisses inachevées, alternent avec des pages du Manoscritto veneziano segreto (2017-2018) d’Ambrosini estampillées « baroques » (Tastata, Toccata, Canzone, Ciaccona, Ricercare…). Des bruits de la ville de Venise (clapotis aquatiques, grincements de mâtures…) jalonnent le parcours.

La création contemporaine pour instruments anciens représente une gageure, notamment pour les interprètes. Ici particulièrement mis à l’épreuve, le jeu subtil de Maiorana, partout très nuancé et d’une suavité extrême, ainsi que son habileté technique, demeurent irréprochables. Si l’oreille est interpelée voire interloquée par certaines pièces d’Ambrosini aux jeux de textures séduisants (la Canzone in eco, par exemple), d’autres agacent franchement ou agressent (la Sarabanda) et rendent d’autant plus désirable la prochaine pièce de Kapsberger. On se plaît à penser qu’en leur temps, les œuvres de ce dernier devaient produire un effet similaire aux oreilles non conditionnées pour les comprendre : c’est peutêtre ce à quoi cet enregistrement nous invite à réfléchir. « Il semble que j’aie besoin de me faire des yeux », écrivait Diderot devant l’œuvre de certains peintres : « se faire des oreilles » est un préalable à l’écoute de cet album.

Wissâm Feuillet

CARL PHILIPP EMANUEL BACH

1714-1788

Sonates pour violon et clavier Wq 71, 76, 78 et H 542.5.

Arioso con variazioni per il cembalo e violino Wq 79.

Rachel Podger (violon), Kristian Bezuidenhout (clavecin et pianoforte). Channel Classics (SACD).

Ø 2022. TT : 1 h 13’.

TECHNIQUE : 4/5

Par sa diversité, l’univers du cadet des fils Bach offre à chaque interprète un large éventail de possibilités. Certains y traquent l’héritage paternel quand d’autres s’attachent à souligner son caractère précurseur. Rachel Podger et Kristian Bezuidenhout explorent, eux, sa veine lyrique. Poser le frémissant Arioso varié Wq 79 au cœur d’un programme rassemblant quatre sonates pour violon et clavier est, à ce titre, révélateur. Difficile de ne pas être séduit par la sensibilité quasi mozartienne qu’ils lui prêtent et qu’accentue encore un pianoforte anachronique, postérieur d’une vingtaine d’années à la mort du compositeur.

La réalisation, l’équilibre et le dialogue entre les deux partenaires sont, bien sûr, irréprochables. Mais cette entente superlative a aussi son revers : un lissage des émotions (Al legro moderato de la Wq 76), voire une certaine neutralité (Wq 71). Si le duo excelle dans les mouvements modérés (Adagio ma non troppo de la Wq 78), la tension n’est pas son fort : le H 542.5 affiche une prudence excessive, aux antipodes de l’énergie juvénile qu’y dispensaient Amandine Beyer et Edna Stern (ZZT, 2005). Quant aux contrastes que cette musique réclame, on les trouvera chez Leila Schayegh et Jörg Halubek (Pan Classics, 2014, Diapason d’or), un rien moins consensuels, mais bien plus expressifs.

Jean-Christophe Pucek

JOHANN SEBASTIAN BACH

1685-1750

Passion selon saint Jean (avec les ajouts de 1725).

Werner Güra (Evangéliste), Sophie Gallagher, Aleksandra Lewandowska (sopranos), Christelle Monney (mezzosoprano), Alex Potter (contreténor), Maximilian Vogler, Olivier Coiffet (ténors), Drew Santini (basse), Stephan MacLeod (basse et direction), Gli Angeli Genève.

Claves (2 CD). Ø 2022. TT : 2 h 15’.

TECHNIQUE : 4,5/5

Passion selon saint Jean BWV 245.

Joanne Lunn, Hanna Kappelin (sopranos), Alex Potter, Steffen Jespersen (contre-ténors), Nicholas Mulroy, Mathias Monrad Møller (ténors), Peter Harvey, Jakob Bloch Jespersen (basses), Lars Ulrik Mortensen (orgue et direction), Concerto Copenhagen.

Berlin Classics (2 CD).

Ø 2021. TT : 1 h 51’.

TECHNIQUE : 4/5

Gli Angeli achèvent leur tour d’horizon des grandes œuvres chorales de Bach. Faute de constance dans l’engagement, la Passion selon saint Matthieu et la Messe en si (cf. nos 691 et 700) n’avaient pas toujours tenu leurs promesses. La Passion selon saint Jean marque un indéniable amélioration sur ce plan. Si l’on a connu chœur d’entrée plus fervent (il ne suffit pas d’avancer), Stephan MacLeod parvient à instaurer une dynamique qui assure à l’œuvre cohérence et progression. Il est aidé dans cette tâche par un Werner Güra très en verve, qui tient son rôle d’Evangéliste avec maîtrise et conviction. Saluons aussi des instrumentistes, emmenés par Leila Schayegh, capables de prendre la musique à bras-le-corps mais aussi de faire valoir, en finesse, une palette de couleurs séduisante. Les solistes sont plus inégaux, à l’image du chœur, davantage à l’aise dans les chorals que les turbae. Le Jésus très humain de Drew Santini touche, Maximilian Vogler est un ténor de belle tenue – il est d’autant plus dommage que son « Erwäge » souffre d’un tempo qui aurait gagné à être moins précipité. Aleksandra Lewandowska nous offre un « Zerfliesse » sensible. On n’en dira pas autant du « Ich folge dir » acide de Sophie Gallagher, ou de la prestation d’Alex Potter – « Von den Stricken » file, indifférent, « Es ist vollbracht » est sans relief. Les ajouts de la version de 1725 (cf. la notice) forment un appendice bienvenu. Avec Lars Ulrik Mortensen s’ouvre un monde de lisibilité totale, favorisée par la légèreté des effectifs. Aucun détail polyphonique de « Herr, unser Herrscher » ne nous échappe. L’ensemble de cette lecture constitue d’ailleurs une leçon de clarté d’idées comme de mise en place. Hélas, pas de chant ni de diction de la part d’un Evangéliste dépassé par l’ampleur de sa tâche. L’éditeur ne précisant pas qui chante quoi, le ténor en charge des airs souffre de la même approximation, instabilités de la ligne comprises (« Erwäge »).

La basse apporte plus de satisfaction; son métier très sûr lui permet d’affronter sans fléchir les difficultés du turbulent « Eilt, ihr angefochtnen Seelen ». La section allegro de « Es ist vollbracht » a le triomphe modeste mais au moins l’émotion trouve-t-elle place dans l’aria. Elle déserte, en revanche, « Zerfliesse » qui pâtit d’une voix de soprano quelque peu pincée, claire mais sans charme. Le Concerto Copenhagen, qu’on aimerait parfois un rien plus charnu, est précis, d’un aplomb rythmique appréciable, qualité partagée par le chœur (de solistes), réactif mais chiche en expressivité (« Ruht wohl » sans tendresse). Avantage à Gli Angeli, donc, mais la suprématie de Brüggen (Philips, 1993) et de Harnoncourt II (Teldec, 1995) demeure incontestée.

Jean-Christophe Pucek

« The Well-Tempered Consort », Vol. III : Fantasia BWV 572. Kyrie, Gott Vater in Ewigkeit BWV 669, alio modo BWV 672. Christe, aller Welt Trost BWV 673. Kyrie, Gott heiliger Geist BWV 674. Fughetta super Allein Gott in der Höh’ sei Ehr BWV 677. Fughetta super Dies sind die heil’gen zehn Gebot BWV 679. Wir Glauben all’ an einen Gott BWV 680. Christ, unser Herr, zum Jordan kam BWV 684. Fuga super Jesus Christus, unser Heiland BWV 689. Sinfonies BWV 787, 794. Préludes BWV 863, 881. Fugues BWV 847, 850, 863, 866, 872, 877, 880, 881, 884, 887, 889, 892, 893.

Phantasm.

Linn. Ø 2022. TT : 1 h 05’.

TECHNIQUE : 4/5

Pour le troisième et ultime volet de son projet « Well-Tempered Consort », Phantasm ne change presque rien à la recette qui a fait son succès (cf. nos 689 et 702). Absentes du second volume, revoici quelques transcriptions des Inventions et Sinfonies, un tiers du programme étant consacré à celles d’extraits de la troisième partie de la Clavier-Übung. La livraison précédente avait pu sembler marquer le pas en termes de variété; celle-ci renoue, au contraire, avec l’élan du premier volume, comme le démontre le bouillonnement des lignes polyphoniques dans Christ, unser Herr BWV 684. Avec Laurence Dreyfus et ses amis, la conduite des voix est toujours irréprochable; au service de l’expression, sa maîtrise permet des réussites éclatantes tels le Prélude et fugue BWV 881 qui explore la mélancolie puis la sévérité du fa mineur, ou la Fugue BVW 892 d’une sérénité rayonnante. On apprécie aussi la capacité du consort à solenniser l’atmosphère sans l’alourdir (Kyrie, Gott Vater in Ewigkeit BWV 669, construction et progression restituées de façon limpide), à mettre en lumière la singularité de l’écriture du Cantor. Les chromatismes de la Fuga super Jesus Christus, unser Heiland BWV 689 débordent d’amertume, tandis que les modulations renforcent l’intériorité de la Fugue BWV 887, diffusant sous les archets une lumière à la fois gracile et réconfortante. En guise d’envoi, Phantasm a choisi le Gravement de la Pièce d’orgue BWV 572, œuvre unique dans le catalogue de Bach, dont genèse et destination demeurent mystérieuses. On n’oubliera ni la précision dans le déploiement des harmonies, ni le lyrisme subtil qu’il y insuffle.

Jean-Christophe Pucek

« Pour Maria Barbara ». Inventions et Sinfonies BWV 772-801. Suites françaises BWV 812-817. Préludes BWV 815a et 999. Fantaisie BWV 542/1. Pedal-Exercitium BWV 598 (att.). Prélude et fugue BWV 539. Sonate BWV 964.

Partita pour violon seul BWV 1004 (Chaconne, transcr.). Adagio BWV 968. COUPERIN : L’Art de toucher le clavecin (extraits).

Benjamin Alard (clavicorde, clavecin).

HM (3 CD). Ø 2021. TT : 3 h 24’.

TECHNIQUE : 3,5/5

Pour le huitième volume de son intégrale du clavier de Bach, Benjamin Alard s’attache à cerner le pédagogue et précepteur du cercle familial. Instrument de l’intimité, le clavicorde y tient une place prépondérante. Outre les Inventions et Sinfonies qu’il sert avec une conviction dépassant le caractère d’exercice (Sinfonia BWV 795, plus empfindsamer que nature), le premier disque renferme, en majorité, des œuvres transcrites d’après les Sonates et Partitas pour violon seul. Une réussite dont le joyau le plus brillant est sans doute la Chaconne architecturée avec une maîtrise confondante : émotion et profondeur s’y conjuguent. Construit exprès pour ce projet, un pédalier ajouté au clavicorde permet d’entendre deux pièces conçues pour l’orgue. Les audaces et les méandres de la Fantaisie BWV 542/1 sont rendus avec brio.

Retour au clavecin pour des Suites françaises introduites avec pertinence, pour quatre d’entre elles, par un Prélude emprunté à Couperin. La concision qu’y recherche l’interprète s’inscrit dans le sillage de Gustav Leonhardt, qu’il rejoint aussi par une fermeté certes sans raideur mais qui, parfois, contraint un peu les danses (Sarabande de la BWV 815). Cette réserve posée, on admire l’explosivité de certaines gigues (BWV 816), la rythmique impeccable des menuets (BWV 812), le naturel des allemandes (BWV 817). Placé sous le double signe d’une conception empreinte de rigueur et d’une réalisation visant à une spontanéité maximale, ce maillon très abouti est à ranger tout près des enregistrements récents de Pierre Gallon pour les Suites françaises (Diapason d’or, cf. no 719) et Andras Schiff pour les Inventions et Sinfonies (Diapason d’or, cf. n721).

Jean-Christophe Pucek

THOMAS BANGALTER

NÉ EN 1975

Mythologies.

Orchestre national Bordeaux Aquitaine, Romain Dumas.

Erato (2 CD). Ø 2022. TT : 1 h 28’.

TECHNIQUE : 3,5/5

DJ, producteur et scénariste, co-fondateur du duo Daft Punk dissous en 2021, Thomas Bangalter a composé ses Mythologies pour le chorégraphe Angelin Preljocaj. Résolument tonale, cette musique de ballet créée en 2022 flirte avec le répétitisme et tente parfois de maladroits emprunts. S’entendent ainsi, fugitivement, un Stravinsky privé de sa force rythmique (Treize nuits), un Brahms décoloré (Renaissances), un Bach mal fugué (Circonvolutions). Les motifs sont brefs voire très brefs, d’une simplicité qui frise le simplisme – la plupart du temps énoncés à l’unisson du tutti –, l’un d’entre eux (quatre notes à la manière d’un B.A.C.H. « diatonique ») finissant par prendre le pas sur tous les autres, seul marqueur structurel d’un ensemble de sections où l’on cherche vainement une conduite formelle.

Tout aussi sommaire, le langage harmonique se limite à des enchaînements d’accords parfaits, les modulations sont remplacées par des mouvements de paliers successifs, ascendant ou descendant (Zeus). Quelques effets relèvent d’un figuralisme appuyé et souvent facile : opposition d’un basson solo à l’ensemble de l’orchestre (Le Catch), glissements « faussés » figurant l’agitation (Les Amazones, Les Gor gones, Arès, La Guerre), violon solo héroïque (Le Minotaure), lyrisme solennel un rien factice (L’Arrivée d’Alexandre), motif élégiaque sirupeux (Pas de deux)… Des plus succinctes, l’orchestration se borne à des oppositions de masses compactes dont émergent ponctuellement quelques solistes, dans des dynamiques restreintes aux progressions rares (L’Accouchement). Sans la chorégraphie à laquelle elles étaient destinées et proposées sans la moindre notice, ces Mythologies paraissent décidément abandonnées des dieux.

Anne Ibos-Augé

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