C’est un tout petit croquis, dans le coin d’une feuille jaunie et tachée par le temps, au côté duquel courent quelques lignes d’une écriture à première vue indéchiffrable… L’encre noire figure une cruche renversée. Des billes s’en échappent, et à mesure que le récipient se déplace vers la gauche, elles délimitent dans leur chute un triangle rectangle isocèle absolument parfait. “Quand je suis tombé dessus, je n’en ai pas cru mes yeux, ni mon cerveau d’ailleurs !” s’exclame Morteza Gharib.
Ce professeur d’aéronautique à l’Institut de technologie de Californie, aux États-Unis, est passionné par le touche-à-tout de génie Léonard de Vinci. Au mois d’octobre 2016, alors qu’il feuilletait le, un manuscrit du maître tout juste publié sur le site de la British Library, il découvre ce dessin. Le chercheur est alors saisi par le pressentiment d’avoir déniché une perle, passée inaperçue