On prépare nos dossiers depuis deux ans ; entre-temps, les taux d’intérêt sont passés de 2 à 5 % et les coûts de construction ont augmenté de 25 % », trépigne un des prétendants aux 350 millions d’euros de subventions promis par le gouvernement dans le cadre du plan France 2030. Voilà des mois que l’attente de ce pactole fait saliver patrons de studio de cinéma, producteurs, investisseurs, amé-nageurs et surtout des dizaines d’élus qui rêvent de voir surgir un « French Hollywood » à leur porte.
Au Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), qui gère cet appel à projets avec la Caisse des dépôts et la Banque des territoires sous l’égide de Matignon, rien ne filtre encore souffle un responsable. s’exclame, toutefois, un opérateur, croit-il savoir.