Élisabeth Borne nous a reçus jeudi soir dans un bureau de la préfecture de Saint-Denisde-la-Réunion, le chef lieu de l’île. Vapoteuse toujours à portée de main, veste vert amande, la Première ministre, à plus de 9 000 kilomètres de la métropole, s’est confiée au JDD avant de fêter, mardi, son premier anniversaire à Matignon. Avec la ferme intention d’y rester.
La Réunion connaît une grave crise sociale, des manifestants étaient présents tout au long de votre visite. On est loin de l’apaisement souhaité par le Président…
Je reste à l’écoute de ceux qui veulent exprimer leurs désaccords. Mais échanger avec des manifestants qui tapent sur des casseroles, ça n’est pas très constructif. Nos concitoyens attendent d’abord de nous qu’on apporte des réponses concrètes à leurs préoccupations. C’est ce à quoi je m’emploie.
Vous fêtez mardi votre premier anniversaire à Matignon. Quel bilan tirez-vous ?
Ce fut une année intense ! Au moment où la nouvelle Assemblée nationale s’est installée, on disait qu’on serait