Il fut un temps où les aspirants ministres se bousculaient au portillon du gouvernement. À l’orée d’un remaniement, les députés les plus en vue attendaient fébrilement l’appel qui leur ferait prendre du galon. Même le plus petit secrétariat d’État était synonyme de promotion pour services rendus. Mais ça, c’était avant. Alors qu’une refonte de l’équipe gouvernementale semble, à moyen terme, inévitable, « il faut bien l’avouer : être ministre, ça ne fait plus rêver », relève un conseiller de l’exécutif.
Les 41 membres du pléthorique gouvernement passent, il faut le dire, un printemps peu enviable., souffle-t-on au sein d’un cabinet. Sur le terrain, rares sont ceux à ne pas avoir, admet une ministre qui en a fait les frais. Certains préfèrent y voir un mauvais moment à passer. s’encourage un membre plus aguerri du gouvernement. S’y ajoute l’ambiance, des plus fraîches, au sein de l’équipe gouvernementale., confie un ministre en privé… quand une autre se désole du peu de marge de manœuvre laissée par Matignon à certains ministères : Et de lâcher :