Radars = pompes à fric. Pour tenter d’en finir avec cette certitude bien ancrée dans l’esprit des Français, l’Etat décidait, en 2006, de faire preuve de transparence en créant un compte d’affectation spéciale (CAS) destiné à tracer l’argent des amendes provenant des radars, des PV de circulation et du stationnement : “La préoccupation à l’origine de la création du CAS était de rendre acceptable la politique de contrôle automatisé. Il fallait donner au public la preuve que le produit des amendes issues de la verbalisation automatisée était bien affecté à la politique de sécurité routière”, rappelle la Cour des comptes, dont le rapport, qu’elle publie chaque année, chiffre le montant de la manne récoltée… et scrute la façon dont elle est dépensée.
Record en fait battu
L’édition 2022 de cette “note d’exécution budgétaire” vient d’être publiée. Oubliées, les mornes années Gilets jaunes et Covid! Si les radars se contentent de signer leur troisième meilleure performance