C’est une spécialité rennaise que des millions de conducteurs reçoivent chaque année à domicile sans jamais l’avoir commandée : la tarte aux prunes préparée avec amour par les cuistots du Centre national de traitement des infractions routières de Rennes. Si l’on connaît les ingrédients de ce plat typique de chez nous (notamment les 4 400 radars chargés d’éplucher les permis), les secrets de la recette sont, eux, bien mieux gardés. D’où l’intérêt du récent rapport annuel de l’Agence national de traitement automatisé des infractions (Antai), qui lève le voile sur certains d’entre eux. Outre le bilan chiffré de l’activité enregistrée en 2021 – près de 40 millions de prunes distribuées, (g)astronomique ! –, on y découvre en effet quelques-unes des évolutions à venir en matière de verbalisation.
Mot d’ordre : dématérialiser
, tels sont les mots utilisés, en préambule du rapport, par Laurent Fiscus, le directeur de l’Antai. Cette mutation, l’agence l’a entamée depuis 2018, en mettant en place