Le 4 octobre 1982, le galeriste newyorkais Bruno Bischofberger présente le jeune Jean-Michel Basquiat à Andy Warhol, à la Factory. Les deux artistes se photographient mutuellement au polaroïd, puis Basquiat surprend tout le mondesur l’œuvre de Basquiat et en explore la dimension musicale. Dans l’atelier du peintre, le saxophone de Charlie Parker, la pop de Madonna et les « samples » impriment leurs rythmes sur les toiles. Basquiat peint beaucoup mais il passe aussi ses nuits dans les night-clubs, collectionne les vinyles et joue dans le groupe de no wave Gray. Ce qu’il mixe en musique, il le remixe en peinture, avec un recours aux onomatopées, aux photocopies ou aux procédés d’échantillonnage et de collage comparables à ceux qui fondent le rap. L’exposition donne à voir et à entendre: elle réunit une centaine de toiles et propose une expérience sonore immersive bluffante signée par le « sound designer» Nicolas Becker, qui puise dans les musiques prisées du peintre et de son époque.
Le printemps de Basquiat
Apr 06, 2023
1 minute
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits