Parmi les époques où l’on aimerait se téléporter, le New York des années 70 et 80 serait une étape indispensable. Ne serait-ce que pour découvrir, en direct, l’œuvre jubilatoire de Jean-Michel Basquiat, s’enivrer de sa vitalité hors normes. Au diapason d’une ville bouillonnante, où s’inventent chaque jour les musiques de demain, préparant le terreau fertileGray (où Vincent Gallo passa une tête) la scène no-wave, notamment les essentiels DNA et The Lounge Lizards, dont l’influence reviendra inspirer vingt ans plus tard la galaxie Yeah Yeah Yeahs, The Kills, TV on the Radio… À ce sujet, on aura la chance de voir le rare film réalisé par Edo Bertoglio, suivant les péripéties urbaines d’un artiste incarné par Basquiat à travers un Lower East Side délabré. Bien sûr, la déflagration esthétique et politique que représenta l’explosion des scènes hip-hop et street-art - remodelant son approche de la peinture, suggérant de nouvelles approches techniques, structurelles, décisives - sera mise en lumière.
BASQUIAT la banade et le son
Mar 24, 2023
2 minutes
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