Louer, via une LOA (location avec option d’achat) ou une LLD (location longue durée), plutôt qu’acheter, c’est faire le choix de la tranquillité. Plus besoin de se préoccuper de la revente puisque votre vendeur ne peut refuser de récupérer l’auto en fin de contrat. Mais attention, seule la LOA permet à l’utilisateur d’une voiture de la conserver, contre le paiement de l’option d’achat. En neuf, environ 30 % des particuliers se laissent séduire par ce type de formule. Mais, en occasion, la part de marché – aux alentours de 4 % (voir Auto Plus n° 1798, p. 47) – reste faible.
En neuf comme en seconde main, le principe des LOA et LLD reste le même : vous faire payer la différence entre la valeur d’une auto le jour où vous en prenez possession et celle qu’elle aura à la fin du contrat. Le tout tenant compte du kilométrage qui sera parcouru, tout en incluant parfois des services annexes, tels qu’une extension de garantie ou un contrat d’entretien.
Avec option d’achat ou longue durée ?
Selon les réseaux, on vous proposera soit la LOA, soit la LLD, mais quasi jamais de choisir entre les deux types d’offres. La distinction se fait sur la souplesse de la LOA. En effet, seule cette dernière permet d’interrompre mois). Mais, qu’il s’agisse d’une formule ou de l’autre, le coût de chacune des prestations incluses est naturellement assorti d’une marge plus ou moins juteuse. Une somme que l’on pourrait assimiler aux intérêts payés sur un crédit. Et c’est cette marge qui permet de différencier les bonnes offres des mauvaises. En effet, à quoi bon louer si, au final, cela revient (presque) aussi cher, voire plus, qu’acheter ?