La Première ministre a dû se résoudre à user du 49-3, qu’elle voulait éviter : est-ce un aveu d’échec ?
Notre premier objectif est de mener cette réforme pour sauver notre système de retraite : nous le tenons. Sur le 49-3, ce n’est pas un aveu d’échec, mais c’est un crève-cœur. Je suis député depuis 2007 : les parlementaires ne peuvent jamais se résoudre à ne pas voter. Jusqu’au dernier moment, nous avons cherché à éviter ce 49-3. Mais nous avons constaté que les garanties n’étaient pas suffisantes pour que ce texte soit adopté. Cela étant, il y aura un vote à l’Assemblée avec l’examen des motions de censure.
Pourquoi ne pas avoir joué le jeu du vote, quitte à perdre ?
Nous avons considéré que le texte tel qu’il était construit avait