Rien de rien : Emmanuel Macron ne regrette rien. « Droit dans ses bottes », comme s’était qualifié le Premier ministre Alain Juppé, en 1995… avant de retirer sa réforme des retraites après trois semaines de blocage du pays. Le chef de l’État, lui, n’envisage pas le moindre recul. Ni devant l’ampleur de la contestation parlementaire, ni devant les manifestations de colère qui fleurissent un peu partout dans le pays depuis l’utilisation, jeudi, de l’article 49-3 pour faire passer la réforme des retraites. « Quand tu joues la fermeté, il faut continuer à jouer la fermeté, confirme l’un de ses proches. C’est une réforme qui devait se faire, d’autant plus dans le contexte économique et financier actuel. »
À en croire les responsables de l’exécutif, qui ont compté et recompté les voix disponibles, avant deselon un acteur du dossier, ils étaient condamnés à passer en force. confirme un poids lourd du gouvernement. Et s’il avait été rejeté, la situation du Président eut été pire encore :