Réalisés en banlieue parisienne et en Martinique, les portraits et natures mortes énigmatiques de la Franco-Caribéenne Cédrine Scheidig explorent les imaginaires de deux communautés séparées par un océan, mais liées par des questions communes de migration et d’identité. Son travail est exposé jusqu’au 26 mars à l’espace Studio de la MEP à Paris.
Le premier étage de la MEP accueille la première grande exposition de Cédrine Scheidig, qui y confronte deux de ses séries : (2020), qui s’intéresse à de jeunes gens de la diaspora afro-caribéenne résidant en banlieue parisienne, et, débutée en 2022 à Fort-de-France. À travers ses portraits baignés d’une lumière picturale et ses natures mortes empreintes de classicisme, la photographe pose un regard décalé et bienveillant sur la jeunesse des îles et du continent, loin des clichés habituels. Elle plonge avec douceur et poésie dans l’imaginaire hybride de ces jeunes hommes et