QUE BOIRE AVEC… la véritable quiche lorraine ?
e la crème, des œufs, du lard fumé, le tout posé sur une pâte brisée. Un point c’est tout ! Surtout pas de fromage pour les tenants de la tradition, encore moins de lardons ousiècle. Conviviale, elle permet des accords simples et, si l’on peut être tenté par un rouge léger en guise d’écho au lard, on préférera un blanc, de préférence régional. Un riesling sec et tendu fera parfaitement l’affaire, de même qu’un sylvaner ou un pinot blanc. Pour quitter les chemins alsaciens lorrains, on pourra lorgner du côté de la Loire, avec un sauvignon de Touraine ou un chenin sec, ou bien aller en Bourgogne sud, vers Mâcon ou Saint-Véran, par exemple. Enfin, pourquoi ne pas l’associer à un rosé de Bandol ou même de Tavel, à la structure plus appuyée que celle des côtes-de-provence ? Quant aux rouges dont on parlait au départ, on restera sur un profil frais et léger, à l’instar d’un poulsard, d’un trousseau du Jura ou d’un beaujolais (fleurie ou brouilly). Dans tous les cas, un rouge fruité et fringant, sans bois.