Comment ça fonctionne ?
Ce dispositif est monté sur les diesels depuis l’avènement de la norme Euro 6, mise en place le 1er septembre 2015. Il a pour fonction de réduire les rejets en oxyde d’azote (les NOx) à l’origine de maladies respiratoires. Durant les phases de décélération, une solution d’urée diluée dans l’eau dé-minéralisée (l’AdBlue) est injectée dans l’échappement, en amont du catalyseur SCR (système de réduction catalytique sélective). A haute température, l’urée transforme les NOx en eau et en azote. Un gaz inoffensif, qui représente 78 % de l’air ambiant.
Cette technologie est plus efficace (jusqu’à 90 % d’émissions de NOx en moins) que le piège logé dans l’échappement utilisé par Renault sur ses dCi. Elle s’est logiquement généralisée sur tous les diesels depuis 2017.
Sur quelles voitures ?
L’AdBlue s’est fait connaître avec les poids lourds, sur lesquels il a commencé à être employé au milieu des années 2000. Il est ensuite apparu en 2009 sur les moteurs BlueTec de Mercedes et BlueTDI de Volkswagen, mais aussi chez Mazda. Le système a connu un gros coup de projecteur en 2014 avec l’arrivée des BlueHDi chez Peugeot septembre 2017 (en application de la norme Euro 6d‑temp). Idem pour tous les véhicules mis en service à partir du 1 septembre 2019. Incontournable, donc, mais pas infaillible. n