Un simple communiqué suffit parfois à mettre le feu aux poudres. Ainsi, il y a quelques jours, la DGCCRF* fait savoir qu’elle vient de réaliser une enquête sur la vente de véhicules par les professionnels. Après avoir joué les clients mystère dans plus de 2 200 établissements, ses agents ont constaté des irrégularités dans 64 % d’entre eux. Problème, les irrégularités en question ne sont ni détaillées (il est question “de gravité variable”) ni chiffrées, et ce, malgré nos demandes de précisions. Conséquence de ce flou artistique: un vendeur qui aurait oublié bêtement une mention légale sur une affiche est mis dans le même sac qu’un escroc adepte des compteurs rajeunis. Les nombreux médias qui ont relayé l’enquête en ont ainsi retenu que les deux tiers de vendeurs pros étaient malhonnêtes. Dans son communiqué, la Répression des fraudes pointe du doigt trois pratiques courantes bien qu’interdites.
En concession, forcing et mensonges par omission
Premièrement, les frais de mise en service souvent appliqués sans le consentement du client et très rarement détaillés. Une bonne vieille “astuce” de commercial, pas légale