Comment décrivez-vous le contexte économique mondial de ce début d’année 2023?
2023 s’ouvre avec des perspectives moins bonnes que celles de 2022. La croissance mondiale réelle devrait ralentir cette année, mais rester supérieure à 2 %. Plusieurs facteurs pèsent sur l’environnement global: la guerre en Ukraine, le durcissement des politiques monétaires dans la plupart des zones du globe, et on peut aussi noter le « choc négatif de richesse » qui, en provenance des actifs financiers en 2022, devrait en 2023 être lié au marché immobilier. L’environnement actuel est toutefois bien meilleur qu’il y a encore deux ou trois mois. D’abord, le changement de politique sanitaire en Chine modifie réellement la donne et permet d’entrevoir une amélioration des perspectives chinoises et, par ricochet, européennes et mondiales. Ensuite, les conditions météorologiques favorables en