Entre l’inflation et le manque de logement, la précarité explose sur les campus. Portrait d’une jeunesse en pleine détresse
Nouveau public pour les distributions alimentaires. Même le restaurant universitaire est trop cher
Des files d’attente sur des centaines de mètres. Images incongrues en plein Paris, capitale de la septième puissance économique mondiale. Sans cette distribution hebdomadaire de repas, fruits, légumes et même de protections périodiques, ces jeunes plongeraient dans la misère. Depuis le Covid, les plus précaires ont droit à un repas à 1 euro dans les restaurants universitaires. Mesure prolongée l’été dernier. Elle ne suffit pas, alors une députée socialiste a voulu l’étendre à tous les étudiants. Mais l’Assemblée nationale vient de rejeter son texte à une voix près.
Un étudiant sur cinq réclamant de l’aide alimentaire vient d’une institution pour l’élite : Sciences po, École du Louvre...
La sensation de faim, au bout d’un moment, ça passe